The June issue of the BBC Music magazine features Verdi's Don Carlos/Don Carlo, suggesting the best recordings of the French and Italian versions. Then it mentions other operas to explore after Don Carlos, including Saint-Saens' Henry VIII, based on plays by Calderon de la Barca and William Shakespeare. In Catherine of Aragon's final aria she remembers Spain, to which she will never return but will never forget. There are several performances available on youtube, and I've linked the one by Veronique Gens.
Ô cruel souvenir!
Là-bas, dans ma patrie
Le nom du roi mon père était ainsi fêté!
Tout me parle de toi dans ma captivité,
Ô berceau de mes jours, mon Espagne chérie!
Je ne te reverrai jamais,
Ô douce terre où je suis née!
Au destin qui m’a condamnée
Sans révolte je me soumets.
Mais du moins garde à ma mémoire
Un souvenir plein de pitié,
Ô pays d’amour et de gloire
Que je n’ai jamais oublié!
La mort m’eût été moins amère
Si, comme autrefois, le sommeil,
Je l’avais trouvée, ô ma mère,
Sur ton sein fécond et vermeil.
Comme un soldat vaincu je tombe
Sur une terre de douleurs…
Ceux-là sont heureux dont la tombe
De leur berceau garde des fleurs.
Here is another performance from the blog which provided the lyrics above. UPDATE: Thinking about this more, the subject of never seeing her homeland seems a strange selection for Catherine of Aragon--when she left Spain to marry Arthur, the Prince of Wales, she probably knew she would never return home; England was her new home. Never seeing her husband and her daughter again would be more likely subjects, I think.
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